Doug Assaly: Votre Corps Le Sait Mieux Que Quiconque
ÉCOUTEZ VOTRE CŒUR
L’entrepreneur d’Ottawa Doug Assaly ne semblait pas être un candidat potentiel pour les maladies cardiaques.
À titre de propriétaire de Honey Construction et de fondateur de The Fuel Bar, Doug croyait fermement aux vertus de la bonne alimentation et faisait tout pour rester en forme. De plus, c’était un kickboxeur compétitif.
Mais fin 2015, à l’âge de 54 ans, Doug a commencé à éprouver des douleurs thoraciques occasionnelles.
« Je ne les ressentais que lorsque je m’entraînais ou que je courais, mais j’étais en pleine forme, alors je pensais que le problème, c’était juste mes poumons, que je devais m’entraîner avec plus d’ardeur pour améliorer mon cardio. En fait, j’étais en train de frapper un mur. J’ai en quelque sorte ignoré le problème », dit-il.
Au cours d’une consultation médicale, Doug a décidé de mentionner ses douleurs en passant.
« Je lui en ai parlé à peu près au moment où je me dirigeais vers la porte. J’y avais à peine réfléchi, se souvient-il. Mais mon médecin les a prises au sérieux et a décidé de m’envoyer à l’Institut de cardiologie pour passer des tests. »
Une angioplastie a donc été planifiée pour février 2016. Doug avait deux occlusions artérielles à 90 %, et son artère principale à était bloquée à 60 %.
« Même s’ils envisageaient d’utiliser des endoprothèses pour maintenir les artères ouvertes, indique Doug, ils se sont rendu compte que ce n’était pas l’intervention la plus appropriée dans mon cas. »
Doug a donc dû subir un triple pontage à cœur ouvert en mai 2016.
LE CHOC, PUIS L’ACCEPTATION
La première réaction de Doug lorsqu’il a appris qu’il avait besoin d’une intervention chirurgicale a été l’incrédulité.
« Je viens d’une famille dont les membres ont un taux de cholestérol élevé et souffrent de maladies cardiaques. L’un de mes frères a même été opéré pour cela. Mais je ne pensais vraiment pas être touché, explique-t-il. J’étais en très bonne forme physique, je mangeais des aliments sains, et j’étais capable de pratiquer des sports extrêmes. J’étais même le plus en forme de mes amis. Tout le monde a été stupéfait. »
Cependant, il a décidé d’accepter la situation. « Dans tout ce processus, ma principale crainte était de laisser mon fils de 10 ans derrière moi, dit-il. C’était ma plus grande peur, alors je l’ai minimisée devant lui. »
INFORMER LES PATIENTS
Doug a pris des médicaments pour ralentir son cœur et le maintenir temporairement en meilleure santé. Il a aussi participé à un atelier de deux heures pour se familiariser avec l’intervention et le processus de rétablissement.
Malgré la gravité de l’intervention à venir, Doug est resté calme. Il remercie le personnel de l’Institut de cardiologie de l’avoir tenu continuellement informé et de l’avoir renseigné.
« À l’Institut de cardiologie, il y a plein de gens très gentils, chaleureux et attentionnés qui m’ont tout expliqué, tout au long du processus, dit-il. Ils ne m’ont jamais laissé dans l’ignorance ou dans l’interrogative. Si j’avais une question, ils y répondaient. En fait, ils m’ont souvent répondu avant que j’aie vraiment eu l’occasion de poser une question! »
La veille de son opération, le Dr Fraser Rubens est allé le voir dans sa chambre d’hôpital.
« Mon médecin voulait s’assurer que j’allais bien, et sa pleine confiance m’a détendu jusqu’au moment où j’ai été transporté dans la salle d’opération le lendemain. »
UNE GUÉRISON RAPIDE
Cette communication continue entre les professionnels et le patient s’est poursuivie après l’opération de Doug.
« Les infirmières étaient extrêmement bien informées — en particulier après l’intervention, elles étaient fantastiques, elles me donnaient des explications et me disaient pourquoi elles posaient certains gestes. C’était vraiment réconfortant. »
Le lendemain de l’opération, Doug était debout et marchait.
Dix semaines plus tard, Doug a pu reprendre ses activités physiques. En l’espace de 14 semaines, il était « à peu près à plein régime, mais pas au niveau que j’aurais atteint si je n’avais pas subi d’intervention chirurgicale ».
En septembre 2016, Doug était même assez fort pour se rendre à Disney World avec son fils.
« Je n’avais pas récupéré à 100 %, mais j’étais assez en forme pour passer sept jours en Floride, me baigner dans les parcs aquatiques, monter dans les manèges et tout le reste », dit-il.
Aujourd’hui, Doug a repris le travail à plein temps, fait du kickboxing et s’entraîne avec des poids et haltères trois fois par semaine. .
LEADERS AT HEART
Récemment, Doug s’est joint à Leaders at Heart 2020, un groupe de bénévoles communautaires ayant des liens personnels étroits avec l’Institut de cardiologie, qui travaillent ensemble pour développer le leadership bénévole et philanthropique et recueillir des fonds pour l’établissement.
« Ce groupe appuie l’expansion de l’Institut de cardiologie et l’achat de l’équipement nécessaire pour élargir sa gamme de services, explique Doug. Le personnel fait un excellent travail, mais s’il disposait des fonds nécessaires pour intervenir plus rapidement ou même mieux qu’à l’heure actuelle, ce serait merveilleux. »
Doug a fait un don personnel à l’Institut de cardiologie, et un autre don au nom de son entreprise.
ÉCOUTEZ LES SYMPTÔMES
Depuis son expérience cardiaque, Doug encourage les gens à porter attention aux signaux de leur corps.
« On dit que les maladies cardiaques sont des tueuses silencieuses, et c’est tellement vrai! Je ne ressentais de la douleur que lorsque je m’entraînais, mais je n’avais pas d’autres symptômes, dit Doug. Heureusement, j’ai cessé de m’entraîner, mais si je ne l’avais pas fait, j’aurais peut-être eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. C’est la réalité : les maladies cardiaques ne se manifestent pas toujours de la même façon chez tout le monde. »
« Alors, si vous éprouvez des symptômes, prenez-les au sérieux et dites-le à votre médecin. Si vous avez des symptômes, quels qu’ils soient, mentionnez-les. Parce que si je n’avais pas parlé de ces douleurs à mon