John Bassi: L’opération Qui A Tout Changé
À 44 ans, John Bassi se croyait plutôt en santé.
Il ressentait toutefois une fatigue accablante.
John, qui est né et a grandi à Ottawa, travaillait de longues heures pour l’entreprise de construction fondée par son père. Il attribuait sa fatigue à son horaire chargé.
« Le nombre d’heures allait avec le fait de travailler dans cette industrie, explique-t-il. Je n’arrêtais pas une seconde au travail, et quand j’arrivais à la maison, j’étais prêt à me coucher. Lorsque nous faisions des sorties sociales, j’étais prêt à aller me coucher à 21 h 30. C’était devenu un sujet de plaisanterie! »
Sa femme Maria avait aussi noté un changement chez lui au fil des mois.
« J’ai vu une grosse baisse dans son énergie, mais je pensais qu’il devait simplement trouver un meilleur équilibre au travail et dormir plus, dit-elle. Comme lui, je n’ai jamais pensé que son cœur pouvait être en cause. »
Père de famille à la tête d’une entreprise prospère, John faisait de son mieux pour garder
la forme, mais avait de la difficulté à rester sur la bonne voie. Un soir, lors d’un match de soccer entre amis, il n’arrive plus à suivre les autres.
John était alors membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Lors d’une rencontre du conseil, il raconte ses difficultés récentes au soccer. « Un membre du conseil m’a demandé à quand remontait ma dernière visite chez le médecin, et je ne m’en souvenais plus », dit-il.
LA SONNETTE D’ALARME
John a rapidement pris rendez-vous avec son médecin. Peu de temps après, le diagnostic est tombé : prolapsus valvulaire mitral.
Pour John, ce fut le choc total.
« Je me revois dans la salle à écouter le médecin, dit-il. Je ne comprenais plus rien. Je m’attendais à un problème mineur et voilà qu’on me disait que je devrais subir une opération à cœur ouvert à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. »
« J’avais l’impression d’entendre l’enseignante dans les films de Charlie Brown. J’ai dû demander qu’on me répète l’information. Je n’arrivais pas à le croire. »
UN DEUXIÈME AVIS
Après avoir reçu son diagnostic, John a fait quelques recherches en ligne au sujet de l’opération.
« Quand tu commences à fouiller un peu, tu te dis “je vais y passer”, dit-il. J’ai bien vu que ce n’était pas une petite opération et qu’il y avait même un léger risque que ça ne fonctionne pas. C’est là que ça te frappe et que tu te demandes ce qui va arriver à ta femme et à tes enfants. C’était très difficile à vivre. »
Déterminé à obtenir un deuxième avis, il se rend dans un établissement réputé des États-Unis pour consulter un autre médecin.
« Je voulais retourner au travail dès que possible, alors je voulais connaître toutes mes options », dit John.
Le conseil qu’il a reçu chez nos voisins du sud? Retourner à Ottawa!
« Quand le médecin américain a vu que je venais d’Ottawa et que je serais opéré par le Dr Thierry Mesana (président-directeur général de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa), il m’a dit : « Retournez chez vous; l’homme qui vous opérera est un des meilleurs médecins au monde. »
« Disons que ça rassure! », dit-il.
Maria est tout à fait d’accord. « Nous voulions un deuxième avis pour connaître toutes les interventions possibles, mais quand une clinique qui aurait un avantage financier à vous avoir comme patient vous dit que vous êtes déjà dans les meilleures mains possible… Ça nous a mis en confiance », dit-elle.
EN ATTENTE DE L’OPÉRATION
John et sa famille ont attendu environ quatre mois pour l’opération.
« J’étais une boule de nerfs, dit John. J’avais peur pour ma famille : mes deux garçons, ma
femme. Je me préparais au pire tout en essayant de gérer une entreprise. J’ai même fait des crises d’anxiété, et Maria devait m’aider à me calmer. »
Il essayait de rester optimiste pour ses deux fils, Anthony et Mario, alors âgés de 11 et 15 ans.
« Ils étaient inquiets et avaient peur pour leur père, dit Maria. C’est là qu’on voit l’impact qu’une telle situation a sur toute la famille. Pas juste sur moi et les enfants, mais aussi sur nos parents, nos amis et beaucoup d’autres gens. »
L’Institut de cardiologie a toutefois trouvé le moyen d’aider tout le monde à se préparer à l’opération.
« Dès que nous avons mis le pied à l’Institut de cardiologie, nous avons été accueillis dans le calme, la compassion et la bienveillance, qu’on parle des réceptionnistes, du personnel administratif ou du chirurgien, dit Maria. Et juste de savoir que le Dr Mesana est un des meilleurs au monde et de le voir si patient, si chaleureux et si confiant… ça a un effet certain sur le patient et toute sa famille. »
John avait aussi une petite surprise pour apaiser encore plus Maria et les garçons.
« Nous rêvions depuis longtemps d’avoir un petit chien, dit Maria, mais John n’était jamais d’accord. Juste avant son opération, il nous a tous pris par surprise en nous offrant un Shih-poo. John dit toujours qu’il déteste Teddy, mais
il l’adore. Et comme l’opération a été un grand succès, je dis que Teddy est son porte-bonheur! »
LA CONVALESCENCE
Juste avant son 45e anniversaire, John a été opéré avec succès par le Dr Mesana avec l’aide de l’équipe médicale de l’Institut de cardiologie.
John se souvient très bien du moment où il a rouvert les yeux après l’opération et a revu sa famille.
« L’Institut de cardiologie m’avait sauvé la vie. J’étais très ému », raconte-t-il.
Le moment était d’autant plus émouvant qu’on lui a appris que sa grand-mère était décédée.
« Ma grand-mère a aidé à m’élever, nous étions très proches. J’étais allé la visiter à l’hôpital avant mon opération. Je savais qu’elle était en fin de vie, mais les infirmières m’ont dit qu’elle s’accrochait pour être sûre que mon opération se passe bien. »
« Quand je me suis réveillé, on m’a dit qu’elle était décédée. Mais j’étais heureux d’avoir le reste de ma famille à mon chevet. »
John a immédiatement senti une différence dans son état de santé. Une fois rentré à la maison, il a fait de la réadaptation sous l’oeil vigilant de Maria
– une instructrice de conditionnement physique – en marchant régulièrement dans son quartier.
« J’ai senti un regain d’énergie presque tout de suite, dit-il. En fait, quatre semaines après mon opération, j’étais déjà de retour au travail, à raison de quelques heures par jour au début. »
Tant John que Maria croient que c’est à cause de l’Institut qu’il s’est rétabli si rapidement. « Nous avons eu une équipe cinq étoiles du début à la fin, dit Maria. Les infirmières ont été incroyables, avant, pendant et après son opération. Nous en avions une nouvelle à peu près chaque jour, et elles étaient toutes plus formidables les unes que les autres! »
« Et le Dr Mesana est un grand homme, ajoute John. Je suis encore envahi par l’émotion quand je repense à tout ça. »
UNE NOUVELLE PERSPECTIVE
Cette expérience a changé la vie de John.
« Grâce à Dieu, j’ai survécu à l’opération, tout s’est bien passé, et je ne vois plus du tout la vie de la même façon », dit-il.
Il y a deux ans, il a décidé de prendre une semi-retraite et de vendre 70 % de ses parts de l’entreprise familiale. Il travaille toujours en promotion immobilière, mais a plus de temps à consacrer à sa famille.
« Je les vois plus et on fait plus de voyages ensemble, dit-il. J’adore voir mes enfants grandir
et je suis heureux d’être là pour eux. Avant, il n’y en avait que pour le travail. Maintenant, je profite de la vie. »
L’été dernier, sa famille et quelques amis proches ont organisé une petite fête pour célébrer son 50e anniversaire.
« Je ne voulais pas de cadeaux. À la place, je leur ai demandé de faire des dons à l’Institut de cardiologie. À eux seuls, ils ont recueilli une somme considérable », dit-il, avant d’ajouter : « Je suis si reconnaissant d’avoir une famille en santé, une femme merveilleuse qui m’appuie, deux beaux enfants ainsi qu’une famille élargie et un cercle d’amis qui me sont très chers. »
Maria affirme pour sa part que John est beaucoup plus en forme qu’avant. « Il a fait un virage total », dit-elle.
« NOUS SOMMES PRIVILÉGIÉS »
John ne siège plus au conseil d’administration de la Fondation, mais sa femme et lui continuent de soutenir l’Institut financièrement et d’encourager d’autres personnes à faire comme eux.
« Il y a toutes sortes de causes à appuyer, mais si vous voulez voir vos dollars à l’oeuvre, je vous recommande fortement de donner à l’Institut de cardiologie, dit Maria. J’ai vu de mes propres yeux l’impact des dons quand mon mari a dû se
faire opérer. Il est très, très chanceux de s’être fait soigner là. Je donne 10/10 à la qualité des soins. »
Les Bassi se considèrent privilégiés de vivre dans une ville comme Ottawa, dotée d’un hôpital comme l’Institut de cardiologie.
« Nous sommes très chanceux d’avoir un centre de ce calibre-là ici même à Ottawa, dit Maria. Pensez à toutes les vies que l’Institut a sauvées ou changées dans cette ville et en région. Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur ces médecins, ces employés et ces infirmières qui travaillent ensemble à sauver la vie de gens de tous âges. C’est loin d’être tout le monde qui peut en dire autant. »
John est bien d’accord. « Nous avons un centre de premier plan ici, et il ne faut pas le tenir pour acquis. L’Institut sauve vraiment des vies. Il a
sauvé la mienne. »